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La devise de la France est Liberté - Égalité - Fraternité. Cette devise peut et doit nous aider à trouver le bon chemin.

jeudi 8 juin 2006

Contre les DRM, un exemple vaut mieux qu'un long discours : "J'ai été obligé de casser votre format pour consommer"

Si l'on prend actuellement un individu quelconque dans la rue et qu'on lui demande : "c'est quoi pour vous un partisan du logiciel libre ?" et bien on obtient avec très peu de chances une réponse correcte.

En général on obtient plutôt une réponse qui va de l'anarchiste au promoteur de logiciel gratuit mais pas la bonne réponse. Essayez, vous verrez, c'est plutôt enrichissant comme expérience et plutôt marrant. Vous pouvez le faire dans la famille, avec les amis, en vacances ;-)

Comme quoi, nous, technophiles de tous bords, nous n'avons pas encore su communiquer sur notre vocabulaire.

Un partisan du logiciel libre n'est ni un anarchiste, ni un voleur, qui ne respecte rien à la propriété :

Je reprend ce texte de popaul77 ( je l'ai choisi pour son nom ;-) :
  • Logiciel libre : c’est un programme que vous pouvez modifier (pour le traduire dans votre langue par exemple), redistribuer ou recopier à volonté . C’est une forme de partage des connaissances afin que tous ceux qui le souhaitent aient accès au programme afin de comprendre son fonctionnement, de l’améliorer ou de l’adapter à leurs besoins.
  • Les logiciels libres s’opposent aux logiciels propriétaires (comme Windows, Word...) qui n’offrent qu’une seule liberté, celle d’exécuter le programme.
Un partisan du logiciel libre peut donc être un simple utilisateur de logiciel libre et vous l'êtes si vous utilisez Firefox comme navigateur par exemple, un développeur de logiciel libre ou un simple partisan du partage de la connaissance offert par l'utilisation du logiciel libre.

Cela n'a à priori rien à voir avec le droit d'accès à la propriété, mais plutôt avec la liberté de faire ce que l'on désire avec les logiciels que l'on possède. Avoir un logiciel libre est comme posséder une espèce de boîte transparente englobant un moteur dont on perçoit les rouages alors qu'avoir une logiciel non libre correspond plutôt à une boite noire que l'on ne peut ouvrir que si l'on a clefs, tournevis adaptés etc.

Un peu d'histoire : Il faut savoir qu'au départ de l'informatique tous les logiciels étaient libres au sens ou on ne livrait un logiciel qu'avec ses sources. C'est avec l'arrivée des compilateurs qu'est née la notion de code source et de code binaire. Puis lorsque les langages ont étés suffisamment évolué pour être portés entre des machines de marques différentes, certains développeurs ont réalisés qu'ils pouvaient revendre pour un autre type de machines, un travail déjà effectué pour des clients précédents. Ils ont eu alors l'idée de vendre le travail sans le savoir-faire et ainsi les vendeurs de logiciels étaient nés.

A notre époque en général, les vendeurs de matériel (harware) et de logiciels (software) sont séparés. Par une simple règle de concurrence, il semble naturel d'avoir la possibilité de choix entre les fournisseurs de matériels comme de logiciels. C'est ici que tout se complique avec l'arrivée des verrous numériques (DRM) qui n'ont d'autres buts que d'empêcher l'accès à des données en dehors d'un cadre particulier. C'est le coup de la tête de vis biscornue qui vous empêche de réparer le fil de votre cafetière électrique lorsque celui-ci est abimé - sauf que pour la cafetière, la garantie ou la sécurité peuvent être une justification.

Avec un système d'exploitation fabriqué avec du logiciel libre comme Linux, l'accès à la musique et à la video sur DVD passe par le fait que les verrous s'ouvrent quand Linux le demande et là les DRM ne semblent poser que des problèmes.

Voici un très bon exemple ici : J'ai été obligé de casser votre format pour consommer